« La bonne santé est un état de bien-être physique, mental et social. » (Définition de l’Organisation Mondiale de la Santé)
Jocelyne Le Métayer et Gérard Aubineau, candidats du Front de Gauche aux prochaines élections législatives, s’engagent à combattre le processus de démantèlement du système de santé de notre pays, qui ne répond qu’à une vision financière dont les effets néfastes se font sentir dans notre quotidien (l’exemple le plus flagrant dans notre circonscription est celui de l’hôpital Antoine-Béclère). Il est grand temps d’’accorder la priorité aux besoins de santé de la population plutôt qu’’aux exigences comptables ! Pour cela ils exigeront :
- L’’abrogation de la loi Bachelot et de la loi de 2003 instaurant la tarification à l’activité (T2A), qui valorise l’acte technique, plutôt que l’acte intellectuel (l’amputation d’un diabétique rapporte plus à l’hôpital qu’une suite de soins longs et adaptés qui permettrait éventuellement d’éviter cette amputation).
- La fin du démantèlement et le maintien d’hôpitaux, de maternités, de centres de soins et d’I.V.G. de proximité.
- L’’accès effectif et gratuit à la contraception et à l’I.V.G..
- La dotation, dans chaque bassin de vie, d’hôpitaux et de centres de santé publics pluridisciplinaires, en articulation avec une médecine de ville revalorisée dans le cadre du secteur 1 (sans dépassement d’honoraires), afin de favoriser un maillage du territoire permettant d’endiguer l’éloignement médical.
- Le lancement d’un programme de formation et de revalorisation des métiers de la santé, visant à lutter contre la pénurie de personnel.
- L’ouverture de négociations pour redéfinir une nouvelle convention médicale remettant en cause les dépassements d’honoraires, afin de permettre un accès aux soins pour tous.
Jocelyne Le Métayer et Gérard Aubineau exigeront également :
- La création d’’un « pôle public du médicament », avec au moins une entreprise publique qui superviserait la recherche, la production et la distribution des médicaments, afin de mettre fin aux scandales financiers et sanitaires qui ont éclaboussé ce secteur (Médiator, H1N1…).
- Le remboursement intégral à 100 % des dépenses de santé couvertes par la Sécurité Sociale (lunettes et soins dentaires inclus).
- Les moyens pour la santé publique, la promotion de la santé et la prévention, qui font actuellement défaut, notamment en matière d’étude et de recherche.
- Une totale indépendance de la médecine du travail face à l’employeur, et le recrutement d’un personnel plus nombreux, véritable préalable à une authentique démocratie au travail.
- La contribution des entreprises, des banques et des assurances sur leurs revenus financiers pour compléter le financement de la protection sociale.
- L’’abrogation de la loi sur les placements d’’office en psychiatrie, et l’organisation d’un débat national pour une psychiatrie ouverte au monde.
- Le maintien de l’’Aide Médicale d’’État (n’en déplaise au Front National, le droit à la santé est universel et doit être accessible aux étrangers comme aux Français).